Le 16 février 1756 à Savigny-en-Véron, en Indre-et-Loire, le curé se prépare à la célébration du mariage de Pierre Caré, veuf de Jeanne Mureau, avec Louise Mureau veuve de Pierre Mureau.

Et devant cette profusion de « Mureau », préférant éviter toute contestation ultérieure, il ajoute un inhabituel paragraphe à l'acte de mariage valant « certificat de non-parenté »...

« Et comme attendu la ressemblance des noms il y a un soupçon de parenté entre lesd(ites) parties, nous avons été obligés de nous informer à plusieurs des plus anciens habitants pour en sçavoir la vérité. Sçavoir à Maurice Mureau di Poupere agé de 72 ans et Maurice Millet agé de 82 ans qui dit avoir servi les grands pères des futurs nous a dit et certifié qu'il n'y avoit poin de paranté ainsi qu'il nous parois par les extraits de mariage dont nous en avons dressé cette généalogie.

Jeanne Mureau première femme du contractant fille de François Mureau et Renée Mureau / François fils de Nicolas et Louise Herpallier / Nicolas fils de Michel et Perrine Laurencin.

Louise Mureau contractant fille de Michel Mureau et Perrine Pelgault / Michel Mureau fils de Michel [et] Étiennette Mennier.

Il est constant par cette généalogie que les Michel Mureau ne sont pas parents étant distingué par les sobriquets, l'un s'appeloit « Grand Cheminée » et l'autre « Gros Sabost » et ont marié leurs enfens ensemble sans dispense et en conséquance nous avons donné la bénédiction nuptialle à Pierre Caré homme veuf de Jeanne Mureau et à Louise Mureau femme veuve de Pierre Mureau dit Leblanc. »